L’actualité
Edito
Une part de nous a envie de croire à l’incroyable mais comment démêler le vrai du faux ?
23 mars 2022
Quelques constats faits par les chercheurs :
Une équipe de chercheurs du MIT (*) a observé que non seulement les fausses informations circulaient plus vite que les vraies, mais aussi qu’elles touchaient davantage de monde.
La revue Questions & Réponses, expose que :
– les partages de faits réels se limitent à 10 personnes alors que la désinformation peut, elle, être repartagée successivement par 19 personnes différentes ;
- les tweets véridiques atteignent moins bien leur cible que les publications mensongères ;
- les fausses informations politiques et scientifiques sont les plus partagées et ce d’autant plus qu’elles sont des scoops.
Autres armes de tromperie : les deepfake, techniques de trucages vidéo qui permettent de modifier un visage, de faire dire ou faire faire n’importe quoi à n’importe qui. Ces fausses vidéos plus ou moins convaincantes fleurissent sur les réseaux.
Grâce aux logiciels de montage et de retouches photo, il est aussi possible de se mettre en scène n’importe où dans le monde. Ainsi des youtubeuses ont-elles récemment trompé 8 millions d’abonnés avec un faux voyage en Italie.
Sur le média web 20 minutes du 24 février dernier, on pouvait lire : « des vidéos et des photos sont régulièrement réutilisées pour illustrer une actualité, ici le conflit entre Moscou et Kiev, alors qu’elles ont été trafiquées ou mal légendées. »
Que retenir de cet inventaire à la Prévert ?
Qu’il est incontestable que fakes news et théories en tout genre se sont développées pendant la crise sanitaire : de l’origine du virus à la question très sensible de la vaccination.
Que bien entendu, le numérique n’est pas à l’origine des fake news, mais que la viralité des réseaux sociaux contribue fortement à élargir leur diffusion.
Que, sans nul doute, s’informer uniquement par le biais des réseaux sociaux présente de forts risques.
Qu’il convient d’être prudent non seulement dans la vie courante mais aussi dans sa vie professionnelle.
Au quotidien, ne pas croire n’importe quoi.
Dans la vie des affaires, se « méfier » non seulement des informations glanées sur internet mais aussi des échanges informels avec ses proches (famille, voisins, amis). Chaque situation professionnelle est un cas particulier et doit être traitée et examinée en tant que telle.
Notre conseil : bien choisir ses lectures et autant que faire se peut essayer de prendre de la hauteur de vue.
La science et l’esprit critique restent nos meilleurs alliés.
* MIT = Massachusetts Institute of Technology
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