L’actualité
Edito
LA BIENVEILLANCE
6 avril 2023
Education bienveillante, communication non violente, fin des punitions… Ces termes provoquent une scission dans la population : les uns diront que ce n’est qu’une mode qui génère des enfants rois qui ne pourront s’adapter à la société ; les autres diront qu’ils espèrent, en appliquant ces principes, faire de leurs enfants des adultes qui pourront être eux-mêmes dans un monde qui bouge.
Evidemment, être bienveillant ne signifie pas tout accepter et que ce soit dans sa vie d’enfant ou dans sa vie d’adulte, des règles existent et doivent être respectées. Pour les enfants, avoir un cadre est rassurant et est essentiel pour grandir en se sentant en sécurité. Le rôle des adultes est de le poser, l’expliquer et l’appliquer avec bienveillance afin que l’enfant devienne un adulte qui sait évoluer dans un cadre sans renoncer à ses principes.
Mais la bienveillance n’a pas seulement sa place dans l’éduction des enfants. Ainsi le management bienveillant est le pilier permettant de répondre au besoin de bien-être au travail de plus en plus exprimé par les nouvelles générations de salariés.
La bienveillance ! Grand mot à la mode me direz-vous ! Effectivement, même l’Administration fiscale s’y est mise avec le fameux « droit à l’erreur ». Qui s’en plaindrait ? Certains diront que nous ne vivons pas dans un cocon et qu’être trop bon n’apporte rien. Pourtant, n’est-il pas agréable de vivre dans un environnement où le postulat de base est que les individus soient bienveillants entre eux ? Ainsi à la suite d’une erreur, la question se posera de comment la rectifier et non de trouver et punir le fautif.
Mais avant d’être bienveillant entre nous, la première des choses à faire est d’être bienveillant avec soi-même. Nous avons souvent été élevés à vouloir toujours faire mieux et répondre aux exigences de la société sans prendre le temps de savoir ce qui est important pour nous-même. Respecter ses propres besoins devrait passer avant le reste. Être à l’écoute de son corps, reconnaitre et accepter ses faiblesses pour qu’elles deviennent des forces ! N’oublions pas également de constater nos réussites plutôt que de ressasser nos échecs. Un échec doit être vu comme un moyen de progresser pour, un jour, atteindre son objectif et non comme la fin d’un projet.
Bref, soyons bienveillants avec nous-mêmes pour pouvoir ensuite être bienveillant avec notre entourage.
Chez Duo, nous prônons la bienveillance entre collaborateurs, associés et clients. Un esprit d’équipe qui permet d’être soudés et de faire face, ensemble, aux difficultés que nous pouvons rencontrer.
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