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La procrastination : un vilain défaut ?

 16 octobre 2024 

Edito

Que ce soit au travail ou dans la vie privée, la procrastination consiste à remettre systématiquement à plus tard les tâches que l’on pourrait effectuer le jour même.

D’après une étude menée par TaskRabbit, en partenariat avec l’institut de sondage OpinionWay, en 2022, ce phénomène toucherait 74 % des Français.

Tellement « tendance » que la procrastination était l’un des termes les plus recherchés sur Google en 2019 et 2020.

Remettre au lendemain n’est pas grave en soi, mais, dans le monde du travail, la procrastination est souvent considérée comme un handicap.

Impact sur la productivité, dégradation de la qualité du travail, erreurs, oublis ou encore perte de temps pour le collectif peuvent être autant de conséquences d’une procrastination régulière d’un ou plusieurs salariés.

Le procrastinateur n’est pas un paresseux, mais il a développé une habitude qu’il est parfois difficile de combattre. D’autant plus qu’il existe plusieurs types de procrastination et, que dans certains cas, l’habitude peut devenir chronique.

Mais alors comment lutter contre ce comportement, notamment dans le monde du travail ?

Le 25 mars est désormais célébré comme la journée mondiale de la procrastination. A cette occasion, le public est sensibilisé sur le phénomène, mais c’est également l’opportunité d’évoquer des méthodes efficaces pour le combattre et de chercher les moyens d’améliorer son efficacité.

Lors de la dernière édition, différentes astuces simples ont été rappelées comme leviers pour lutter contre la procrastination en entreprise :

  • Définir des objectifs précis, mesurables et pertinents ;
  • Promouvoir la communication et l’implication des salariés ;
  • Adopter des outils de gestion du temps pour planifier efficacement le travail et aider les employés à se concentrer sur leurs priorités ;
  • Fixer des délais et des échéances pour conserver une dynamique d’action.

La procrastination active, dans laquelle la personne va volontairement différer certaines tâches parce qu’elle estime que ce report lui permettra de mieux accomplir son travail, relève par exemple d’une stratégie qui peut s’avérer bénéfique, car elle donne le temps nécessaire à la réflexion et au développement du projet.

Par ailleurs, lutter systématiquement contre la procrastination peut avoir un effet indésiré, mais tout aussi néfaste : tomber dans la «précrastination». Effet inverse, la personne veut accomplir toutes ses tâches immédiatement et le plus rapidement possible.

Les conséquences peuvent être tout aussi fâcheuses : risque d’erreurs, manque de prise de recul ou encore perte de priorités.

Alors, la procrastination est-elle réellement un défaut ?

Il semble que oui si elle devient chronique, mais si elle est consciente et maîtrisée, elle peut aussi se révéler être un atout pour l’entreprise.

Le tout n’est-il pas en fait une simple question de juste milieu ?

Venez en parler avec votre expert-comptable.

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